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Conduire avec un réservoir vide

  • Jasmine
  • 23 nov. 2016
  • 3 min de lecture

J'aime voyager pour mon travail même si c'est juste une courte distance et j'apprécie beaucoup aller à Québec. Justement j’ai eu l'occasion de le faire la semaine dernière pour aller rencontrer des clients et aider à un événement en tant que gestionnaire des médias sociaux.

J'étais, comme d'habitude, prête ... sauf un détail : je venais d'acheter une nouvelle paire de bottes d'intérieurs et je n'avais pas eu le temps de les « casser » au préalable. J'étais sous l'impression que le premier jour on serait plutôt stationnaire, mais j'avais tort. Permettez-moi juste de dire que marcher pendant deux jours sans trop d'occasions de s'asseoir est déjà difficile sur le niveau d'énergie, mais quand vous « cassez » une nouvelle paire de bottes, c'est encore pire !

J'avais bien sûr pensé à apporter une deuxième paire de chaussures sachant que les bottes ne seraient pas très confortables lors du deuxième jour, mais les dégâts avaient déjà été faits et puisque j'étais dans une tenue plutôt formelle, je ne pouvais pas très bien porter une paire de baskets. Donc la deuxième paire, bien que généralement plutôt confortable, a fini par être aussi atroce que les bottes que j'ai eu à « casser » la veille.

Les réunions avec les clients sont toujours exaltantes, la beauté dans la différence de personnalités, l'ajustement des produits et services pour répondre à leurs besoins et de s'assurer qu'ils sont bien soutenus et heureux avec ce que nous offrons est toujours très gratifiant, cependant lorsqu’on a les pieds qui nous hurlent dessus toute la journée, on préférait être ailleurs ou à tout le moins nu-pieds !

À la fin de la deuxième journée, j'ai aidé à démanteler le kiosque. Plus tard, le client que j'ai aidé ce jour-là, son assistant et moi sommes allés prendre un souper tardif, puis j’ai pris le chemin du retour. J'ai pensé rester une autre nuit à l'hôtel, mais toutes les chambres étaient occupées, puis j’aime bien conduire et de plus, le lendemain s’annonçait pour une journée vraiment occupée, donc je ne pouvais pas rester une nuit de plus.

J'ai quitté la ville de Québec et en route vers chez moi, je passais en revue les deux derniers jours dans ma tête. Je me rappelais toutes les personnes merveilleuses que j'avais rencontrées et les projets qu’on avait discutés. J’ai aussi pris le temps, comme je le fais d’habitude, pour faire une introspection de mes propres réalisations et échecs (question de me grandir personnellement et professionnellement). Sans compté un détail majeur… mon esprit qui était intensément concentré sur la sensation de brulure sous mes pieds causés par le port des talons hauts des 2 derniers jours.

Après avoir réfléchi sur les deux jours, j'ai mis de la musique et je chantais ; c'est ma façon de rester éveillée quand il est tard, et que c’est sombre et pluvieux. Alors, je chantais dans ma voiture quand tout à coup j'ai eu une terrible boule d'angoisse qui me serra l’estomac. Je ne savais pas pourquoi jusqu'à ce que je regarde le tableau de bord et je vois l’indicateur d’essence qui était allumée. Tout un coup intuitif ça !

Maintenant tout le monde sait que quand l’indicateur d’essence s'allume, vous pouvez continuer à rouler un bon moment avant de manquer d’essence. Le problème était que je n'avais pas vu la lumière s'allumer, donc je n'avais aucune idée quand ça s’était produit. J'ai pris la prochaine sortie, qui était au milieu de nulle part, et j'ai essayé de trouver la station d'essence la plus proche sur mon GPS. Ce n’était quand même pas trop mal, elle n’était qu’à 13 kilomètres un peu plus loin sur mon chemin. Sauf, qu’il est 1 heure du matin, il pleut et mes pieds brûlent comme si j'avais marché sur du feu toute la journée. Je devais atteindre cette station-service ! Bon, je ne prie pas très souvent, mais à ce moment-là, Dieu était mon plus proche ami et seul allié. Je suis retourné sur l'autoroute et j’ai trouvé un 18 roues que je pouvais suivre espérant que la traînée m'aiderait à sauver le peu d’essence que j’avais afin de me permettre de me rendre à la station d'essence.

Je suis heureuse de signaler que je me suis rendu grâce à mon élan, m’a voiture s’est éteinte en arrivant à la pompe ! Inutile de dire que j'ai loué et remercié le Seigneur !

J'ai l'habitude de toujours vérifier le réservoir pour être sure que j’ai suffisamment d’essence. Je ne sais vraiment pas pourquoi je ne l’ai pas fait cette nuit-là, mais croyez-moi, ce n’est pas sur le point de se reproduire !

Avez-vous une histoire semblable? Qu'est-il arrivé?


 
 
 

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