Conduire L'hiver

La conduite hivernale demande une certaine rigueur et vigilance de la part de tous les conducteurs. Avant de prendre la route en hiver, il faut être préparé et attentif. Pourquoi on vous parle de ça au beau milieu du mois de mars? Parce qu’on sait que même si le printemps est à peine à quelques jours de nous, l’hiver ne dit jamais son dernier mot sans une ou deux grosses bordées de neige.

Bref en effet, l’autre jour, après avoir regardé le meilleur itinéraire pour me rendre à mes rendez-vous, je me suis retrouvée sur une route secondaire plus ou moins « dégagée ». Je n’aime pas trop prendre ces petites routes-là, car je ne sais jamais dans quel état elles vont être ni sur quoi je vais rouler: j’avais le soleil en face de moi qui se reflétait sur la route et je ne savais donc pas si je roulais sur l’asphalte mouillé, la glace ou la neige. Cette situation est pire quand arrive le printemps avec la fonte de la neige qui laisse de grandes flaques d’eau sur le bord de la route. À ce moment-là, il faut faire attention à l’aquaplanage: quand la voiture arrive dans une flaque d’eau avec une vitesse élevée, il peut arriver que celle-ci dérape ou que l’on perde le contrôle du véhicule.

De plus, j’ai croisé des déneigeuses et j’ai dû ralentir et faire un écart de route pour ne pas avoir d’accident. Elles prennent beaucoup de place et peuvent surgirent au détour d’un virage ou en haut d’une côte. Il faut être donc alerte en tout temps pour pouvoir réagir et ainsi éviter une catastrophe. Heureusement que la voiture derrière moi avait gardé une certaine distance avec moi, ce qui lui a permis de ralentir et d’éviter aussi la déneigeuse en sens inverse.

Avant de me déplacer, je prévois toujours plus de temps au cas où je rencontrerais des imprévus tels que des routes fermées ou des détours en raison d’accumulation de neige ou d’inondations (surtout au printemps).

Je pense aussi qu’un jour, j’irais pratiquer ma conduite hivernale dans un stationnement vide. Ça m’aidera à mieux maîtriser mon véhicule sur la neige et me permettra d’aiguiser encore plus mes réflexes et d’être plus confiante une fois sur la route. Et même si j’arrive à avoir une conduite hivernale excellente un jour, ce n’est pas le cas de tout le monde, et la personne devant moi pourrait faire une erreur et provoquer un accident.

Pour terminer, si vous vous sentez stressé, anxieux, ou si vous paniquez à l’idée de conduire sur la neige, comme moi, vous pouvez toujours demander à quelqu’un de votre entourage de vous conduire ou vous pouvez remettre votre déplacement à plus tard, dans des conditions moins stressantes pour vous. Par Jasmine Beausoleil